L’immobilier connaît depuis quelques années une transformation structurelle, largement accélérée par les impératifs environnementaux. La généralisation des bâtiments basse consommation, longtemps perçue comme une démarche volontaire, est devenue un standard incontournable.
En 2025, près de 4 constructions neuves sur 10 sont considérées comme des bâtiments à haute performance énergétique. Ce chiffre illustre une véritable révolution : les promoteurs, les collectivités et les investisseurs ont pleinement intégré la notion de durabilité comme critère central du marché.
Cette dynamique est alimentée par la réglementation RE2020, qui impose des seuils stricts en matière d’isolation, de consommation énergétique et d’empreinte carbone.

Résultat : les programmes immobiliers “verts” se multiplient, tout en bénéficiant d’un attrait croissant auprès du public et des professionnels.

L’immobilier vert n’est pas seulement un choix éthique : c’est un modèle d’investissement particulièrement performant. Les bâtiments économes en énergie génèrent des charges nettement réduites pour les occupants, ce qui renforce leur attractivité locative. Ce type de bien trouve preneur plus rapidement, reste loué plus longtemps et bénéficie d’une valeur patrimoniale plus stable.
Dans un contexte où le coût de l’énergie continue d’augmenter et où les “passoires thermiques” sont fortement pénalisées, les actifs performants deviennent un refuge pour les investisseurs. Ils sont mieux protégés des évolutions réglementaires, moins exposés aux risques de dévalorisation et répondent aux attentes des fonds ISR immobiliers, qui privilégient désormais les constructions vertueuses.
Le marché observe ainsi une valorisation supérieure des immeubles certifiés ou labellisés (HQE, BBC, BREEAM…), outenue par une demande institutionnelle en forte croissance.

L’immobilier vert s’inscrit dans une logique d’avenir : réduire les émissions de CO₂, améliorer la qualité de vie des occupants et concevoir des bâtiments capables de s’adapter aux mutations énergétiques.
Les constructions neuves intègrent aujourd’hui des matériaux bas-carbone, des systèmes intelligents de gestion de l’énergie, des solutions de ventilation optimisées et parfois même des sources d’énergie renouvelable intégrées au bâti.
Cette orientation n’est pas seulement une tendance : elle répond à une demande sociale forte et à un cadre réglementaire de plus en plus exigeant. Les investisseurs y trouvent un double avantage : contribuer activement à la transition écologique tout en sécurisant leur patrimoine sur le long terme.

Si les constructions neuves dominent actuellement l’immobilier vert, la rénovation énergétique représente l’un des plus grands potentiels de croissance. Une part importante du parc immobilier français est encore énergivore, ce qui ouvre des opportunités majeures pour les investisseurs souhaitant anticiper les futures contraintes légales tout en augmentant la valeur de leurs actifs.
En parallèle, l’innovation technologique transforme progressivement l’immobilier : capteurs intelligents, monitoring énergétique en temps réel, optimisation automatisée du chauffage et de la ventilation… Les “smart buildings” deviennent un standard, combinant performance énergétique, confort des occupants et maîtrise globale des coûts.
L’ensemble du marché converge vers une même trajectoire : un immobilier plus propre, plus résilient et plus attractif économiquement.

Avec 38 % des nouvelles constructions qui relèvent désormais de l’immobilier vert, la transition est en marche et ne montre aucun signe de ralentissement. Porté par les normes RE2020, les attentes des investisseurs et la quête d’un immobilier plus durable, le secteur se positionne comme un levier majeur de performance économique et environnementale.
Investir dans l’immobilier durable, ce n’est pas seulement un choix responsable : c’est une décision stratégique pour bâtir un patrimoine solide, rentable et aligné avec les enjeux
climatiques de demain.